Data re-use, création et gestion de registres de pratiques et d’entrepôts de données à l’hôpital et exploitation des données du SNDS

Les évaluations en population deviennent incontournables, d’autant que l’accès aux grandes bases de données a été facilité avec la création du SNDS. Les informations qu’elles génèrent viennent confirmer (éventuellement infirmer) les résultats des essais cliniques conduits au moment de la mise sur le marché de la technologie. Dans d’autres cas de figure, la diffusion de la technologie est telle qu’il devient impossible de procéder à une étude interventionnelle randomisée.

Des travaux sont conduits au sein de l’ULR 2694 démontrant qu’il était possible de conduire des évaluations à partir des grandes bases de données hospitalières et médico-administratives, notamment à partir d’analyse de type « case cross-over ». D’autres techniques peuvent être mobilisées à cette fin, on citera les analyses fondées sur les scores de propension. Cependant, il est nécessaire de développer de nouvelles méthodes pour accroître l’interopérabilité des bases de données, pour prendre en compte les informations non structurées nombreuses dans les dossiers médicaux, pour utiliser à des fins d’évaluation la dimension spatiale des données disponibles. L’équipe a aussi une expérience importante pour la création de registres de pratiques et d’entrepôts de données qui peuvent être utilisés à des fins d’évaluation, seuls ou combinés à d’autres bases de données, notamment le SNDS.